Je commence par remplacer les ampoules qui restent allumées plus d’une demi-heure par jour, et j’achète des LED au fur et à mesure que les anciennes lâchent. Vous ne savez plus à quelle ampoule vous fier ? Par ici la visite !

Car pour baisser les consommations d’électricité, n’y a pas que les lampes fluocompactes dans la vie !

Les Diodes Electro-Luminescentes (LED ou DEL) sont de plus en plus promues dans les magasins de bricolage. Celles-ci affichent des résultats encore plus performants que les ampoules basse consommation…

Les LED sont encore un peu chères mais déjà rentables et elles constituent une solution d’avenir : très bon indice de rendu des couleurs, une très bonne efficacité énergétique et un nombre d’allumage illimité.

Il en existe de plus en plus de modèles adaptables à tous les supports et usages.

Par exemple, une ampoule à LED de 11 W éclairant 1 000 lumens équivaut à une ancienne ampoule à incandescence de 75 W, mais permet d’économiser à elle seule 1 000 kWh d’électricité soit 32 200 FCFP en 15 ans (à raison de 1 000 h d’utilisation annuelle). Si je compare à une ampoule halogène de 57 W dans le commerce, l’économie est de 700 kWh soit 22 500 FCFP sur 15 ans.

Ici une comparaison de 4 ampoules qui ont toutes une puissance lumineuse équivalente à une lampe à filament classique de 40 W :

Les durées de vie affichées sont de 20 000 heures minimum, mais attention : de grandes différences de qualité peuvent exister suivant les marques et les modèles. Pour me renseigner sur les modèles de qualité, je peux consulter des sites comme http://www.guidetopten.fr/ ou https://www.quechoisir.org/

Pour me donner des repères par rapport au puissances lumineuse des ampoules à filament, il existe des tableaux comparatifs :

Source : https://www.energuide.be/fr/questions-reponses/quelle-ampoule-nouvelle-generation-correspond-a-mon-ancienne-ampoule/205/

Les néons :

Les tubes fluorescents (néons, ou TL) utilisent une technologie identique aux ampoules basse consommation, avec des performances similaires, voire supérieures. Ils existent en diverses tailles (T5 mm, T8 mm) et leur indice de rendu de couleur (IRC) offre à présent des ambiances lumineuses chaleureuses. Je peux les utiliser comme éclairage d’appoint, par exemple dans la cuisine, la salle de bain, le garage, etc.

Au moment de l’achat, je préfère les systèmes à ballasts électroniques aux ballasts ferromagnétiques, et des tubes de faible diamètre : ils permettent une réduction de 15 % de la consommation électrique et peuvent augmenter jusqu’à 50 % la durée de vie du néon.

Les ampoules basse-consommation, ou fluo compactes :

Elles sont sensiblement moins chères à l’achat que les LED, mais moins efficaces.

Je peux remplacer une ampoule à incandescence de 60 W par une ampoule basse consommation de 15 W. Elle émettra autant de lumière mais pour une consommation d’électricité 4 à 5 fois moins importante. En outre, elle chauffe beaucoup moins (ce qui est bien utile en été) et peut durer jusqu’à 15 fois plus longtemps.

Attention : Je regarde le nombre d’allumages des nouvelles ampoules. Beaucoup d’ampoules basse-consommation offre moins de 10.000 allumages soit en moyenne 1,7 allumages/heure de fonctionnement, ce qui conduira à des durées de vie effectives, pour des ampoules vendues 6000 h, de….500 à 1.000 h, c’est à dire moins que les ampoules à incandescence !

Or Les ampoules DOIVENT pouvoir être éteintes fréquemment pour être pleinement économes, et pour cela il faut qu’elles supportent au moins 20 allumages/heure de fonctionnement, soit environ 250.000 allumages pour une ampoule de 12.000 h.

Je recherche ce nombre, ou je choisis des modèles à nombre d’allumages illimité comme les LED.

Autre précaution : les lampes fluocompactes contiennent des vapeurs de mercure. Il ne faut jamais les casser une fois qu’elles sont hors service, et il faut à tout prix les recycler et ne pas les mettre à la poubelle. Je privilégie les fabricants qui ont organisé un circuit de recyclage effectif.

Les lampes halogènes :

Même sur variateur de puissance, une diminution de l’intensité lumineuse ne se traduit pas par une diminution équivalente de la consommation. Si je réduis l’intensité d’une lampe de 50 %, elle émet 2 fois moins de lumière mais en consommant encore 75 % d’électricité ! Elle consomme donc proportionnellement plus.

Pour l’ambiance, je remplace l’éclairage halogène sur pied (150 à 500 W) par des lampadaires fonctionnant avec des ampoules économiques, voire avec des lampes LED.

Mais avant d’en changer, je débranche complètement ma lampe halogène : même éteinte elle consomme encore jusqu’à 10 W. Si l’on considère que la lampe reste en veille 20 heures par jour, cela peut représenter près de 2 300 FCFP/an !

J’évite également de multiplier sur un même interrupteur le nombre de petits spots halogènes qui, additionnés, représentent souvent 200 à 500 W. Il existe des spots économiques, voire des LEDs qui peuvent facilement les remplacer.

Il existe bien d’autres source d’information à ce sujet sur le net : 

http://jardinage.lemonde.fr/dossier-1399-choisir-ampoules-economies-energie.html